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    LE VIEIL HOMME

    Le vieil homme et son chien
    Qui est son seul compagnon des jours incertains
    Courbé par la dureté des années
    Aujourd'hui son corps est épuisé
    Parfois atteint par le cafard
    Pour lui tout ce qui lui reste c'est son phare
    Il a tellement vécu de souvenirs
    Aujourd'hui c'est là qu'il voudrait mourir
    Pour aller rejoindre sa chère épouse
    Pour elle il avait mis des fleurs et de la pelouse
    Marchant dans l'allée de son jardin
    Il est toujours avec son fidèle chien
    Il sait très bien qu'un jour le phare va s'éteindre
    Il a promis de ne pas se plaindre
    Mais dans sa tête il aura mal
    Cela sera pour lui une blessure fatale
    L'âge qui peu à peu nous mine
    Nous laissant dans le déclin des abîmes
    C'est dans ce chemin en fleurs
    Que se trouve l'homme au grand cœur
    .


    Jean Claude Lemesle

     

     


     

     

     

     

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    A  L'ÉCOUTE


    Ce que veulent dire les mots
    On ne le sait pas quand ils viennent ;
    Il faut qu'ils se parlent, se trouvent,
    Qu'ils se découvrent, qu'ils apprennent...
    Ce que veulent dire les mots,
    Ils ne le savent pas eux-mêmes,
    Mais les voilà qui se regroupent,
    Qui s'interpellent, se répondent,
    Et si l'on sait tendre l'oreille,
    On entend parler le poème.

     

    Jacques Charpentreau

     

     

     

     

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    LA BONNE CHIENNE

    Les deux petits jouaient au fond du grand pacage ;
    La nuit les a surpris, une nuit d'un tel noir
    Qu'ils se tiennent tous deux par la main sans se voir
    L'opaque obscurité les enclot dans sa cage.
    Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre,
    Les chèvres, les cochons, la vache, la jument,
    Sont égarés ou bien muets pour le moment,
    Ils ne trahissent plus leur présence dans l'ombre.
    Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes
    Sourdement fait gronder l'écho.
    Mais la bonne chienne Margot
    A rassemblé toutes les têtes
    Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes,
    Chacun des deux petits lui tenant une oreille,
    Tous les trois, à pas d'escargot,
    Ils regagnent enfin, là-haut,
    Le vieux seuil où la maman veille.

    Maurice Rollinat

     

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    Le cri du cœur

     

    Rondement, Mathurin
    Mène dans sa carriole
    La Dame qui s'affole
    De filer d'un tel train.

    Elle crie au trépas !
    Le vieux dit : " Not' maîtresse
    N'soyez point en détresse
    Puisque moi j'y suis pas.

    Si y'avait du danger
    Vous m'verriez m'affliger
    Tout comm'vous, encor pire !

    Pac'que, j'm'en vas vous dire :
    J'tiens à vos jours, mais j'tiens
    P'tèt' encor plus aux miens.

    Maurice Rollinat

     

     

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    LA SAINT-PATRICK

    une fête chrétienne

     

     

    Évangilisateur de l'Irlande, saint-Patrick aurait expliqué
    le concept de la Sainte-Trinité aux irlandais
    lors d'un sermon au Rock de Cashel
    grâce à un trèfle, en faisant le symbole de l'Irlande
    (l'emblème officiel du pays étant la harpe celtique).

    La légende raconte que c'est à ce moment-là
    qu'il chasse tous les serpents du pays,
    action qui symbolise la conversion du peuple irlandais :
    les serpents représentent les croyances polythéistes celtiques
    des irlandais, assimilées à Satan,
    rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.

    Chaque année les citoyens d'Irlande mettent un trèfle
    à la boutonnière pour se souvenir de cet enseignement.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    La sirène est une créature légendaire, mi-femme mi-poisson,
    issue du folklore médiéval et scandinave.

    Ne pas confondre avec la sirène de la mythologie grecque
    mi-femme mi-oiseau.

     



    D'illustres navigateurs ont dit avoir rencontré des sirènes.

    Christophe Colomb, en 1493, en aurait vu trois
    près des côtes de St-Domingue,
    "mais elles n'étaient pas si belles qu'on les décrit..."

     

     

    Un avis qui n'est pas partagé par les marins d'un navire américain
    qui ont observé, vers 1850, près des îles Sandwich (Hawaï),
    une sirène "d'une grande beauté qui ne cédait en rien
    aux plus belles femmes".

     

     

    Ces sirènes sont certainement des mammifères marins,
    tels les lamantins et les dugongs
    qui vivent dans les eaux peu profondes des archipels,
    des lagunes et estuaires.

     

     


     

     

     

     

     

     

     


     

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    BONNE FIN DE JOURNÉE

    ET

    BON DIMANCHE

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Aubade

    L'aube est bien tardive à naître,
    Il a gelé cette nuit ;
    Et déjà sous ta fenêtre
    Mon fol amour m'a conduit.

    Je tremble, mais moins encore
    Du froid que de ma langueur ;
    Le frisson du luth sonore
    Se communique à mon cœur.

    Ému comme un petit page,
    J'attends le moment plus sûr
    Où j'entendrai le tapage
    De tes volets sur le mur ;

    Et la minute me dure
    Où m'apparaîtra soudain,
    Dans son cadre de verdure,
    Ton sourire du matin.

    François Coppée
    Recueil : Le cahier rouge (1892)

     

     

     

     

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    Des femmes et des fleurs..

     

    Des femmes et des fleurs..

     

    Enc pâques

     

     


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    8 mars

    Journée internationale
    de

    LUTTE DES FEMMES
    pour leurs droits.

     

    ET LE 8 MARS

    C'EST TOUTE L'ANNÉE !!!

     

     

     

    8 mars

     

     

     

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    La petite marchande de fleurs

    Le soleil froid donnait un ton rose au grésil,
    Et le ciel de novembre avait des airs d'avril.
    Nous voulions profiter de la belle gelée.
    Moi chaudement vêtu, toi bien emmitouflée
    Sous le manteau, sous la voilette et sous les gants,
    Nous franchissions, parmi les couples élégants,
    La porte de la blanche et joyeuse avenue,
    Quand soudain jusqu'à nous une enfant presque nue
    Et livide, tenant des fleurettes en main,
    Accourut, se frayant à la hâte un chemin
    Entre les beaux habits et les riches toilettes,
    Nous offrir un petit bouquet de violettes.
    Elle avait deviné que nous étions heureux
    Sans doute, et s'était dit : "Ils seront généreux".
    Elle nous proposa ses fleurs d'une voix douce,
    En souriant avec ce sourire qui tousse.
    Et c'était monstrueux, cette enfant de sept ans
    Qui mourait de l'hiver en offrant le printemps.
    Ses pauvres petits doigts étaient pleins d'engelures.
    Moi, je sentais le fin parfum de tes fourrures,
    Je voyais ton cou rose et blanc sous la fanchon,
    Et je touchais ta main chaude dans ton manchon.
    Nous fîmes notre offrande, amie, et nous passâmes ;
    Mais la gaîté s'était envolée, et nos âmes
    Gardèrent jusqu'au soir un souvenir amer.

    Mignonne, nous ferons l'aumône cet hiver.

    François Coppée
    (1842-1908)

     

     



     
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    PREMIER SOURIRE DU PRINTEMPS

    Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
    Les hommes courent haletants,
    Mars qui rit, malgré les averses,
    Prépare en secret le printemps.

    Pour les petites pâquerettes,
    Sournoisement lorsque tout dort,
    Il repasse des collerettes
    Et cisèle des boutons d'or.

    Dans le verger et dans la vigne,
    Il s'en va, furtif perruquier,
    Avec une houppe de cygne,
    Poudrer à frimas l'amandier.

    La nature au lit se repose ;
    Lui descend au jardin désert,
    Et lace les boutons de rose
    Dans leur corset de velours vert.

    Tout en composant des solfèges,
    Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
    Il sème aux prés les perce-neiges
    Et les violettes aux bois.

    Sur le cresson de la fontaine
    Où le cerf boit, l'oreille au guet,
    De sa main cachée il égrène
    Les grelots d'argent du muguet.

    Sous l'herbe, pour que tu la cueilles
    Il met la fraise au teint vermeil,
    Et te tresse un chapeau de feuilles
    Pour te garantir du soleil.

    Puis, lorsque sa besogne est faite,
    Et que son règne va finir,
    Au seuil d'avril tournant la tête,
    Il dit : "Printemps, tu peux venir !"

    Théophile GAUTIER

     

     

     

    Mars

     

     

     

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