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    aramat_0Y38 (333x166, 103Kb)LES JARDINS DE L'ENFANCE
    L'enfance, au moindre appel, me rouvre ses jardins ;
    Sur chacun de mes sens toute chose est caresse
    Épousant les échos des psaumes de grand-messe
    Témoins d'un âge heureux les dimanches matins.

    Le bonheur rejaillit de gestes anodins
    Dont l'éthique enseignait la fragile noblesse,
    Héritage de foi qu'un jour l'âme transgresse
    Conquise par l'amour aux attraits clandestins.

    Mon cœur fragilisé, ce soir encor s'envole
    Vers ce qui, révolu, conduit la farandole
    Des visages sans fard de mes jeunes printemps.

    Dans un regain de vie en cette étreinte brève,
    Banals ou capiteux, parfums de tous instants
    Je me souviens de vous comme d'un joli rêve !

    Maryse Abran-Pengrech





    aramat_0Y37 (350x69, 32Kb)
    @Beauty2016



      


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    Il existe une personne chère
    qui met du bonheur dans la vie des autres
    de mille et une façons...

    Il existe une personne chère
    sur qui l'on peut toujours compter
    dans les joies comme dans les peines...

    Il est tout à fait naturel de lui réitérer son affection
    en ce jour et de souhaiter pour elle
    beaucoup de joie, beaucoup d'amour.

    HEUREUSE FÊTE DES MÈRES

    ♥♥♥

     

     

    ♥♥♥

     

     

    ♥♥♥

    Une enveloppe d'amour
    à toutes celles qui sont au paradis.

     


     

     

     

     

     


    @Beauty2016

     


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  • A PORTÉE DE MAIN

    Recevoir un sourire,
    Et savoir s'en réjouir,
    S'émouvoir d'une rose,
    Au jardin, juste éclose.
    Contempler les oiseaux,
    Voler toujours plus haut.
    Tant de petits bonheurs, juste à portée de main.

    Se sentir libre et insouciant,
    Les tous premiers jours de printemps.
    Lire un bon livre au coin d'un feu,
    Un soir d'hiver froid et neigeux.
    Avoir le cœur qui s'ensoleille,
    Quand un nouvel amour s'éveille.
    Tant de charmants bonheurs, juste à portée de main

    Regarder son enfant grandir, s'épanouir,
    Partager avec lui les joies et les fous rires.
    Réinventer le monde, le temps de quelques heures,
    Entre très bons amis, entre amants, entre sœurs.
    Ouvrir parfois les yeux au milieu de la nuit,
    Regarder ton visage, paisible et endormi.
    Tant de profonds bonheurs, juste à portée de cœur.

    Liliane Rosati

     

     

    Je vous souhaite une bonne journée

     

     
    @Beauty2016 




      


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    PARFUMS DE LILAS


    Je rêve de terres lointaines
    Où le soleil ne brûle pas,
    Où dans la mousse des fontaines
    Éclosent d'étranges lilas
    Dont la prodigue inflorescence
    A travers l'eau d'un arc-en-ciel
    S'irise de parme et de miel
    Sous des lueurs d'incandescence.
    Fraîche est la nuit sous les étoiles...
    Cueillant ton souffle sur mes bras
    Je rêve de terres lointaines
    Où m'endormir sous les lilas.


    Maryse Abran-Pengrech


     



    @Beauty2016

     


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    LA LUNE


    La lune est de mes nuits la tendre souveraine
    Donnant à mon visage un teint de porcelaine
    Capricieuse elle m'arrache à mes heures de sommeil
    Imposant à mon âme de longs instants de veille

    Envoûtée je me lève et vais à ma fenêtre
    Derrière un gros nuage elle joue à disparaître
    Privant ainsi mes yeux de sa douce clarté
    Malicieuse cherchant à se faire désirer
     

     

    Puis le vent la dévoile, découvrant lentement
    Les timides rayons qu'elle diffuse tendrement
    Sur les milliers d'étoiles, ses disciples fidèles

    Lorsqu'elle se montre enfin tous les astres s'inclinent
    Son éclat, sa froideur, m'égarent et mes fascinent
    Et je bois sa beauté comme un poison mortel.


    Liliane Rosati

     

     

     

     

     

     

    Encadrement:@Beauty

     

     

     


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    L'APPARENCE

     

    Ici bas, oh vraiment c'est une étrange chose :
    Quand on souffre le plus, on prend un air joyeux ;
    Quand on porte en son sein le cœur le plus morose,
    On met, pour le cacher, un sourire en ses yeux.


    De sa peine chacun meurt, et personne n'ose
    Ôter à son chagrin son voile insoucieux ;
    Homme, on veut être gai comme un enfant bien rose,
    Et l'on refoule en soi sa douleur de son mieux.


    Dans ce monde d'oubli, voilà, voilà l'usage !
    Mais qu'on aille donc pas nous juger au visage,
    Ni prendre pour du vrai tout ce clinquant moqueur !


    Comme un arbre fleurit et verdit à l'écorce
    Quand son vieux tronc creusé penche et tremble sans force,
    On sourit au dehors, et l'on est mort au cœur.


    Evariste Boulay-Paty
    Recueil : Sonnets (1851)

     

     

     

     

     

     

    Bonne fin de journée et merci de votre visite.

     

     

      

     

     

     

    @Beauty2016

     

     


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    LE JARDIN MOUILLÉ


    La croisée est ouverte ; il pleut
    Comme minutieusement,
    A petit bruit et peu à peu,
    Sur le jardin frais et dormant.


    Feuille à feuille la pluie éveille
    L'arbre poudreux qu'elle verdit ;
    Au mur, on dirait que la treille
    S'étire d'un geste engourdi.


    L'herbe frémit, le gravier tiède
    Crépite et l'on croirait là-bas
    Entendre sur le sable et l'herbe
    Comme d'imperceptibles pas.


    Le jardin chuchote et tressaille,
    Furtif et confidentiel ;
    L'averse semble maille à maille
    Tisser la terre avec le ciel.


    Il pleut, et les yeux clos, j'écoute,
    De toute sa pluie à la fois,
    Le jardin mouillé qui s'égoutte
    Dans l'ombre que j'ai faite en moi.


    Henri de Régnier
    (1864-1936)

     

     

    Je vous souhaite un bon vendredi
    et merci de votre visite.

     

     

     

     

     

    @Beauty2016

     

     


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    LA VIEILLE ÉCHELLE


    Gisant à plat dans la pierraille,
    Veuve à jamais du pied humain,
    L'échelle, aux tons de parchemin,
    Pourrit au bas de la muraille.

    Jadis, beaux gars et belles filles,
    Poulettes, coqs, chats tigrés
    Montaient, obliques, ses degrés,
    La ronce à présent s'y tortille.


    Mais, une margot sur le puits
    Se perche... une autre encore ! et puis,
    Toutes deux quittant la margelle

    Pour danser sur ses échelons,
    Leurs petits sauts, tout de son long,
    Ressuscitent la pauvre échelle.


    Maurice ROLLINAT

     

     

     

     

     

     

     

    La pie bavarde

     


     

     

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    La fillette et les chats

     

     

     

    Fille insouciante

     


     

     

     

     

     

     

     

     

    La fillette et les oiseaux

     

     



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  • "L'amitié embellit les jours mauvais,
    Charme les ennuis, et évite les écueils
    De la si courte mais si périlleuse traversée de la vie".

    Auguste Guyard

     

    Bon Samedi...

    Bon week-end...

    Amitiés et bisous...




     
    @Beauty


     

     


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    Le bleu azur du jour remplace le noir de la nuit..
    Le chant des oiseaux, le silence de la nuit..
    La rosée des fleurs, la brume de la nuit..
    Quel doux présage !

    Je vous souhaite la plus merveilleuse des journées..

     

     

     

     

     



    @Beauty2016

     


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    DEUX BONS VIEUX COQS


    Le cabaret qui n'est pas neuf
    Est bondé des plus vieux ivrognes
    Dont rouge brique sont les trognes
    Entre les grands murs sang de bœuf.
    L'un d'entre eux, chenu comme un œuf,
    D'une main sur la table cogne,
    Et, son verre dans l'autre, il grogne :

    "Aussi vrai que j'suis d'Châteauneuf !
    J'reste un bon coq, et l'diab' me rogne !
    Je r'prendrais femm' si j'dev'nais veuf."


    "Dam ! moi, fait le père Tubeuf,
    J'suis ben dans mes quatre-vingt-neuf :
    Et j'm'acquitte encor de ma b'sogne !"


    Maurice Rollinat
    (1846-1903)
    Recueil : Paysage et Paysans

     

     

     

     

     

      

      

    Encadrement:@Beauty

     

     

     


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